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Avoir des projets

“Qu’est ce que la folie sinon une noblesse de l’âme en conflit avec les circonstances?” (Théodeore Roethe)

“Je m’intéresse beaucoup à l’avenir c’est là que j’ai décidé de passer le restant de mes jours” (Woody Allen). Et vous ? Dans quel avenir vous projetez-vous ? Vos bonnes intentions du jour de l’An, toutes celles que l’on vous a souhaitées, quelle forme ont-elles prises un mois plus tard ? Qu’en est-il de vos projets ?

Sont-ils submergés par la peur de l’immigration ou du chômage? Jetés sans espoir dans l’océan de la violence politique mondiale ou locale ? Dissous devant la dictature de la croissance économique qui ne connaît qu’une loi : produire et  faire consommer tout et n’importe quoi  pourvu qu’il y ait jouissance… Vos projets sont-ils étouffés par le poids du climat psychique dans lequel notre quotidien cherche à survivre? Ou prisonniers d’une société obsédée par le “rendement financier” sans se soucier de ses conséquences?... Ne nous sentons nous pas, parfois, devenir schizophrènes alors que, d’une part, nous savons déjà ce que l’avenir nous réserve et que, d’autre part, nous continuons à cautionner un mode de vie qui nous conduit droit dans le mur ?

Pourquoi, face aux défis qui nous attendent, une grande majorité d’entre nous reste-t-elle dans l’apathie et l’indifférence? Parce que nous sommes programmés pour ne réagir à un danger que lorsque nos sens le repère. Or, nous ne percevons pas les dégradations planétaires par nos sens. Nous ne nous sentons pas directement responsables de l’état du monde. En effet, que vous ou moi soyons nés ou pas, n’aurait rien changé aux circonstances actuelles.

Et pourtant, pour survivre, nous devons nous engager dans la folie du changement. Manger moins de viande, développer l’agriculture de proximité, revitaliser l’éducation des enfants, encourager l’énergie verte, abandonner le gain comme signe de réussite et la richesse comme valeur suprême de l’épanouissement. Et encore et encore… Mais avant tout apprendre à vivre en refusant de n’être guidés que par notre seul ego, et en nous posant les vraies questions: Qu’est-ce qu’un homme ? Qu’est-ce que vivre ensemble ? Qu’est ce-que la justice ? Ces pas n’attendent que l’énergie de notre bon vouloir…

Ma folie à moi est de faire partie de cette vague de fond qui, consciente du moment charnière que l’histoire de l’humanité traverse, s’active à une sobriété volontaire. Je refuse que la faune sauvage devienne une légende urbaine ; je m’insurge face à une science sans conscience et je me permets de rêver de futurs alternatifs, personnels ou collectifs, crédibles ou fantaisistes. Construire la paix, refroidir le climat, transmettre une éthique animale, soutenir une révolution managériale, abolir les frontières et les discriminations, transformer mes défauts en qualités… Autant d’utopies contribuant à définir mes priorités et mes idéaux.

N’attendons pas de l’autre, ni du politique, d’installer une nouvelle culture que nous sommes capables de créer nous-mêmes. Entamons nos révolutions individuelles. Pour Julos Beaucarne la révolution passera par le vélo. Chacun à notre manière, selon notre cadre de vie et nos penchants, pédalons énergiquement sur la route 2017 ! 

Mots clés: Avenir